La bonne assurance voyage pour le bel âge

Le temps froid s’installe, les feuilles tombent et les snowbirds planifient leur départ vers le Sud. En cette période de préparatifs pour les milliers de Québécois qui fuiront bientôt la rigueur de l’hiver, CAA-Québec rappelle l’importance d’avoir une assurance voyage qui couvre les trois principales causes d’hospitalisation, surtout pour les voyageurs plus âgés.  

Les hospitalisations liées aux voyages des snowbirds se concentrent autour de trois grandes catégories soit la pneumonie, les problèmes cardiaques et les troubles gastro-intestinaux. Ces enjeux de santé figurent parmi les réclamations les plus fréquentes présentées aux assureurs-voyage dont Orion, l’assureur de CAA-Québec, par les voyageurs canadiens qui s’offrent un séjour prolongé loin de l’hiver.  

Pourquoi ces ennuis de santé?

• Âge avancé des voyageurs : La plupart des snowbirds sont des voyageurs de 60 ans et plus, ce qui augmente la vulnérabilité aux problèmes respiratoires, aux maladies cardiovasculaires et aux troubles digestifs. 

• Facteurs environnementaux : Le climat plus chaud, les changements d’alimentation (ex. : nourriture plus épicée ou plus riche) ou encore d’hygiène de vie (ex. : perturber sa routine, changer ses habitudes de sommeil, etc.) peuvent déclencher certains problèmes de santé. 

• Méconnaissance de son état de santé : les difficultés d’accès à un médecin de famille et l’engorgement des urgences font en sorte que plusieurs personnes n’ont pas une lecture à jour de leur état de santé lorsqu’ils partent en voyage. Aussi, le stress et les changements associés au voyage peuvent faire ressortir les problèmes latents. 

Il n’y a pas d’âge pour voyager

Contrairement à une croyance répandue, aucun assureur-voyage ne fixe un âge où il devient impossible de s’assurer. Même après 85 ou 90 ans, il existe encore des produits d’assurance spécialisés. CAA-Québec rappelle qu’il est encore possible de souscrire une assurance voyage passé un certain âge, mais que des conditions particulières s’appliquent et qu’une préparation minutieuse est essentielle. Les voyageurs plus âgés devront faire face à certains impératifs : 

• Primes plus élevées : les coûts augmentent rapidement après 60 ans, en raison du risque médical plus élevé. On parle souvent de primes de 1 000 $ et plus pour un séjour de plus de 30 jours.  

• Questionnaire médical obligatoire : à partir de 60 ans, il devient de plus en plus la norme chez tous les assureurs. Il est conseillé d’avoir en main sa liste de médicaments pour répondre correctement aux questions posées. 

• Période de stabilité exigée souvent plus longue : à 30 ans, un assureur demandera une période de stabilité de 3 mois. Après 60 ans, cette période de stabilité pourrait être de 6 mois à 1 an après avoir commencé un nouveau traitement médical pour traiter un problème de santé. 

• Durée de séjour limitée : certains assureurs réduisent la période de couverture pour les voyageurs plus âgés. Alors que les jeunes snowbirds partent parfois jusqu’à 180 jours, certains émetteurs de carte de crédit réduisent la période de couverture d’assurance voyage pour les soins médicaux d’urgence à 8 ou 15 jours de voyage.  

Quelques conseils

• Consulter son médecin avant de partir, surtout si votre dernier bilan de santé remonte à plus de 5 ans. 

• Comparer les produits spécialisés offerts par différents assureurs. 

• Prévoir une durée de séjour plus courte si nécessaire. 

• Toujours souscrire une assurance voyage, même pour un court séjour, car les frais médicaux à l’étranger peuvent être astronomiques.  

• Ne pas considérer être protégés par sa carte de crédit comme on l’était à 50 ans, car pour plusieurs émetteurs de cartes de crédit, l’âge limite de protection est 75 ans. 

• Se munir d’une trousse de premiers soins d’urgence avec les produits qu’on utilise régulièrement au Québec, en plus d’une provision pour ses médicaments d’ordonnance. 

À propos de CAA-Québec

CAA-Québec offre une étendue de services d’assistance dans des secteurs variés en misant sur une approche humaine. Engagée socialement, l’organisation agit au quotidien pour défendre les intérêts de ses membres. Et en respect de ses valeurs de fiabilité et de bienveillance, elle incite à une consommation responsable et à la promotion de la sécurité routière. 

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