Zones scolaires: règles de circulation et précautions
Les zones scolaires fourmillent d’enfants, d’accompagnateurs et de véhicules à l’heure de pointe. Le respect des règles et la prudence sont essentiels pour favoriser des déplacements sécuritaires. Connaissez-vous la conduite à adopter?
Suivre les panneaux de signalisation
Voici un petit rappel de la signalisation qu’on rencontre en zones scolaires.
Ralentir à l’approche d’une zone scolaire
Lorsque vous entrez dans une zone scolaire, n’oubliez pas de vérifier la limite de vitesse indiquée. Bien que le Code de la sécurité routière fixe la limite de vitesse à 50km/h, dans la grande majorité des cas, la limite permise est 30km/h et les amendes pour excès de vitesse dans ces zones sont doublées en période scolaire. Pourquoi? Les abords de l’école présentent des dangers accrus: enfants de petite taille et difficilement visibles, rues et traverses piétonnes achalandées, comportements imprévisibles des piétons. En zone scolaire, la vigilance s’impose!
Respecter l’autorité des brigadiers scolaires
Les brigadiers scolaires – autant les adultes que les brigadiers élèves faisant partie de la brigade scolaire CAA-Québec – aident les enfants à traverser la rue en toute sécurité. Toute personne, automobiliste, cycliste ou piéton, doit obéir à leurs ordres, comme l’énonce l’article 311 du Code de la sécurité routière. Pour soutenir le rôle des brigadiers, immobilisez toujours votre véhicule lorsque vous voyez qu’un enfant s’apprête à traverser. Les enfants sont facilement distraits et ils marchent parfois lentement: soyez patient et laissez-les passer avec le sourire!
Respecter la priorité des autobus scolaires
Au Québec, il faut immobiliser sa voiture à plus de 5 mètres d’un véhicule de transport d’écoliers lorsque les feux rouges intermittents de celui-ci clignotent ou que son panneau de signal d’arrêt obligatoire est activé, que vous soyez derrière lui ou dans la direction opposée (article 460 du Code de la sécurité routière). Une fois les feux rouges éteints et le signal d’arrêt replié, vous pouvez reprendre votre chemin en faisant toutefois bien attention aux enfants qui pourraient surgir inopinément. Une exception: lorsque l’on croise un autobus circulant sur une chaussée séparée par un terre-plein et qu’on ne se trouve pas à une intersection où les écoliers ont la possibilité de traverser, l’arrêt n’est pas obligatoire.
Bien utiliser les débarcadères
Il importe de bien connaître l’emplacement des débarcadères de votre école, ainsi que leur positionnement par rapport aux entrées et sorties désignées. Si le débarcadère est complet, attendez qu’une place se libère au lieu de vous stationner en double ou de façon non autorisée pour faire descendre votre enfant.
Utiliser le bon siège
Au Québec, la loi exige que les enfants soient installés dans un siège d’auto adapté à leur poids et à leur taille jusqu’à ce qu’ils mesurent 145cm ou qu’ils atteignent l’âge de 9 ans et puissent utiliser la ceinture de sécurité seule. En fonction du poids et de la taille de l’enfant, il devra peut-être utiliser un siège d’appoint. La Société de l’assurance automobile du Québec donne de l’information détaillée sur les sièges d’auto pour enfants.
Marcher avec vos enfants
Avez-vous déjà envisagé de vous stationner à distance pour ensuite marcher vers l’école avec vos enfants? C’est un bon moment pour suggérer des comportements positifs aux enfants, leur expliquer les panneaux de signalisation et les règles de base en sécurité. Même chose si vos enfants se rendent à l’école par leurs propres moyens: parcourez d'abord le chemin avec eux. Vous pourrez ainsi connaître les endroits les plus à risques et conscientiser vos enfants à l'importance d'être vigilants.
Éviter les terrains de stationnement
Les terrains de stationnement, où la visibilité est réduite et l’espace restreint, sont risqués pour les conducteurs et les piétons. Même s’il y a des places disponiblesdans la section des visiteurs, optez pour la prudence et garez votre voiture un peu plus loin pour réduire la congestion aux abords de l’école.
Vérifiez os connaissances avec ces «vrai ou faux»
1. Il est 10 fois plus sûr d’utiliser l’autobus d’écoliers que de circuler en auto.
VRAI. Le niveau de protection est au moins 10 fois supérieur à ce que peut offrir un véhicule de promenade équipé de sièges d’auto pour enfants. Même si l’autobus scolaire ne comporte pas de ceinture de sécurité, sa masse élevée et son système unique de compartimentation protègent les enfants en cas d’accident.
2. Un conducteur qui omet de s’arrêter lorsque les feux rouges intermittents d’un autobus scolaire clignotent recevra un avertissement lors d’une première offense.
FAUX. Le conducteur s’expose à une amende de 200$ à 300$ (ou une amende de 80$ à 100$ s’il est à vélo), en plus de voir inscrire à son dossier 9 points d’inaptitude.
3. Les automobilistes n’ont rien à faire encore lorsque les feux jaunes d’un autobus scolaire sont activés.
FAUX. Les conducteurs d’autobus scolaires doivent signaler à l’avance leur intention de s’immobiliser en actionnant les quatre feux jaunes d’avertissement alternatifs, ou leurs feux de détresse. Ce présignalement est obligatoire avant l’activation des feux rouges. Il a pour but d’éviter les manœuvres brusques de freinage des automobilistes. Les automobilistes qui se trouvent autour d’un autobus scolaire doivent donc ralentir dès qu’ils aperçoivent les feux jaunes.
4. Il est strictement interdit de doubler un autobus scolaire en tout temps.
FAUX. Dans une zone où le doublage est permis, l’automobiliste peut dépasser un autobus scolaire dont les clignotants rouges sont éteints et le signal d’arrêt escamoté.