
CHEVROLET Equinox 2026
En nette progression, mais dans l’ombre de l’Equinox EV
L'essentiel à retenir
Points positifs
- Boîte de vitesses efficace
- Comportement routier équilibré
- Insonorisation convenable
- Habitacle moderne
- Finition améliorée
- Sièges avant confortables
Points négatifs
- Certaines commandes inhabituelles
- Espace de chargement restreint
- Repose-pied trop rapproché
- Visibilité quelconque
- Véhicule dans l’ombre de l’Equinox EV
Survol
Il faut bien l’admettre, General Motors a réalisé un coup fumant avec le Chevrolet Equinox EV, du moins au Québec. Non seulement ce modèle a-t-il dominé le palmarès des ventes de véhicules électriques dans la province en 2024, mais il a ravivé le nom d’un modèle qui poireautait dans le dernier tiers du classement, tant par ses prestations routières que par son succès commercial.
La notoriété positive – en bonne partie méritée – de l’Equinox EV pourrait rejaillir sur la version à essence de cet utilitaire, d’autant plus qu’elle a fait l’objet d’une refonte majeure pour l’année-modèle 2025. Les deux véhicules n’ont toujours pas une ligne de carrosserie ni une composante de propulsion en commun, mais leur parenté demeure évidente. Surtout à l’intérieur, où le tableau de bord vieillot de l’ancien Equinox à combustion a fait place à l’environnement techno inauguré dans la version électrique.
Cette évolution a un coût, bien évidemment, même si GM a repris presque intégralement l’architecture, la motorisation et les dimensions de l’ancienne génération. D’abord, la livrée LS a disparu, ce qui fait de la LT le modèle de base. Comme les prix ont monté deux fois en 2025, puis encore en 2026, il faut donc allonger quelque 5400$ de plus qu’en 2024 pour acquérir un Equinox à traction (36 998$, frais de transport, de préparation et concessionnaire compris).
L’écart de prix entre les variantes RS 2024 et 2026 est semblable, mais il rétrécit à un peu moins de 2000$ lorsqu’on compare les LT des deux années. Fait à souligner, Chevrolet est l’un des rares constructeurs qui offre toujours un utilitaire de cette taille avec seulement deux roues motrices. Parions que la majorité des automobilistes paieront les 2300$ requis pour faire le saut à la traction intégrale.
La cure de jeunesse de l’Equinox et sa nouvelle boîte de vitesses à huit rapports lui donnent-elles les munitions nécessaires pour affronter les Toyota RAV4, Honda CR-V, Hyundai Tucson et autres Nissan Rogue, sempiternels meneurs de la catégorie au chapitre des ventes? Et comment se compare-t-il à la version électrique pour le portefeuille?
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Verdict
Chevrolet a accompli du beau boulot en renouvelant l’Equinox à essence. D’abord sur le plan mécanique : son petit moteur turbo n’a toujours rien pour décoiffer, mais la nouvelle boîte de vitesses à huit rapports lui permet au moins de suivre le rythme imposé par la concurrence. L’agrément de conduite a aussi fait un bond en avant grâce à la direction nettement améliorée et à une suspension plus équilibrée que jamais.
L’expérience s’avère aussi plus plaisante à l’intérieur, où l’atmosphère banale de l’ancien modèle a fait place à une finition suffisamment soignée, à des interfaces contemporaines et à des sièges mieux conçus qu’avant. Se balader en Equinox ne donne plus l’impression de conduire un véhicule loué à la hâte à l’aéroport, bien qu’en matière d’espace, de nombreux rivaux supplantent encore le représentant de GM.
Plusieurs d’entre eux se transigent aussi moins cher que l’Equinox en offrant au moins le même degré de confort, de qualité, d’équipement et de frugalité énergétique. Cela dit, la plus forte concurrence du modèle continuera probablement de porter le même emblème que lui, additionné du suffixe «EV». Avec des mensualités à peine plus élevées que celles de l’Equinox thermique, la version électrique garantit de substantielles économies d’utilisation.
Évaluation
À venir bientôt...