Tempêtes, carambolages: guide de survie de CAA-Québec
«Carambolage monstre sur l’autoroute 13», vous vous en souvenez? C’était en mars 2017. Quel enfer! Malheureusement, l’hiver amène son lot de mauvaises surprises, comme les accidents et les sorties de routes. Voici quelques conseils à suivre pour les éviter et pour mieux s’en sortir si la malchance devait frapper.
On ne s’arrête pas sur l’autoroute
Installer une roue de secours, faire un survoltage, nettoyer les essuie-glaces, envoyer un texto, faire un roupillon, remplir un constat à l’amiable ou le réservoir de lave-glace… ce sont toutes de mauvaises raisons de s'immobiliser en bordure d’autoroute, été comme hiver. Lorsqu’on doit s’arrêter, il faut quitter l’autoroute d’abord. Même après un accrochage (sans blessé) ou une crevaison, on doit rouler jusqu’à la prochaine sortie.
On reste dans le véhicule
Si l’on doit absolument s’arrêter sur la grande route, il faudra s’éloigner le plus possible de la circulation et éviter de sortir du véhicule. Imaginez les conséquences d’un simple coup de volant en votre direction… Les risques sont décuplés lorsqu’en plus, la visibilité est réduite et que la chaussée est couverte de neige ou de glace. En France, les autorités ont déjà estimé que le temps de survie d’un piéton en bordure d’autoroute est de 10 à 15 minutes.
«Nos véhicules ont été conçus pour encaisser les chocs et protéger leurs occupants. Alors on attache sa ceinture, on ajuste l’appuie-tête et on attend les secours. À moins d’un danger imminent comme un risque d’explosion, ça demeure, de loin, l’endroit le plus sécuritaire», explique le directeur de la Fondation CAA-Québec, Marco Harrison.
Ainsi, mieux vaut éviter les selfies de face triste avec son auto brisée; l’effet sera le même une fois au garage.
Attention au pot d’échappement!
Dans le scénario où l’on attend patiemment les secours dans le véhicule, en pleine tempête de neige, il est tentant de garder le moteur allumé pour rester au chaud. Dans ce cas, il faut absolument prendre deux précautions : baisser légèrement une vitre pour maintenir une circulation d’air, et vérifier toutes les 15 minutes que le pot d’échappement du véhicule soit complètement dégagé. Un «muffler» obstrué peut intoxiquer les occupants d’une voiture en quelques minutes!
Trousse hivernale: les essentiels à garder dans l’auto
Un accrochage, une panne, une sortie de route, un carambolage, ça peut arriver en pleine tempête, et ça peut arriver qu’on doive sortir du véhicule pour se déprendre. Même quand on va juste à l’épicerie. Pour ça, on a besoin de couvertures et de vêtements chauds incluant tuque, gants et manteau de saison. On doit aussi prévoir un balai à neige, une pelle, une lampe de poche et un bidon de liquide lave-glace. C’est le minimum. Voici ce qu'il est recommandé d’inclure dans sa trousse hivernale.
Évitez de prendre la route!
Il y a de quoi s’étonner de voir autant de monde dans le chemin quand les conditions routières sont mauvaises. À moins d’être funambule ou dompteur de crocodiles, conduire est l’activité la plus dangereuse que nous faisons au quotidien, et c’est encore pire lorsque Dame-Nature est de mauvaise humeur. Les journées de tempête sont parfaites pour le télétravail ou pour regarder les petits bonshommes à la télé… avec ou sans les enfants!
Bonne année 2019! Soyez prudents sur les routes, n’oubliez pas votre carte de membre et n’hésitez surtout pas à appeler l’Assistance routière de CAA-Québec. Le service ne prend pas de vacances et nos patrouilleurs sont là 24h sur 24h, 365 jours par année, aux quatre coins du Québec!